Action intersectorielle régionale

Pour améliorer leur santé, les individus doivent trouver ce dont ils ont besoin dans leur voisinage. Mais comment améliorer un environnement défavorable à la santé ? Une voie de solution réside dans l'action intersectorielle qui consiste à réunir les acteurs d’un même territoire pour qu’ils priorisent et agissent ensemble sur des conditions de vie (logement, alimentation, transport, etc.).

Ce projet s'appuie sur les résultats d'une étude précédente, qui a permis de développer un modèle d’analyse des processus et effets de l’action intersectorielle locale, et de les relier les uns aux autres, sous forme de chaînes de production d’effets.

Toutefois, les réseaux locaux sont parfois limités par des obstacles provenant d’échelons supérieurs de décision et d’action. La superposition de politiques, la multiplication de programmes qui deviennent contradictoires ou incohérents, les intérêts sectoriels sont autant d’obstacles du travail intersectoriel régional. Comment ces réseaux font-ils pour surmonter ces obstacles politiques et administratifs, et arriver à avoir un effet de levier sur l’action intersectorielle au niveau local?

Cette étude permettra :

  • De décrire et documenter les outils de l’intersectorialité régionale;
  • De comprendre comment ces outils transforment les contraintes sectorielles et les collaborations intersectorielles, aux niveaux régional et local.

Équipe

Les chercheurs : 

  • Louise Potvin est professeure titulaire au Département de médecine sociale et préventive de l'École de santé publique (ESPUM). Elle dirige, depuis 2001, la Chaire de recherche du Canada sur les Approches communautaires et les inégalités de santé et, depuis juin 2017, l’Institut de recherche en santé publique de l’Université de Montréal.
  • Angèle Bilodeau est professeure chercheure agrégée au Département de médecine sociale et préventive de l’École de santé publique de l’Université de Montréal.
  • Denis Bourque est professeur titulaire au département de travail social de l’Université du Québec en Outaouais et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en organisation communautaire.
  • André-Anne Parent est professeure agrégée à l'École de travail social de l'Université de Montréal.
  • Mélissa Di Sante est chercheure postdoctorale au Centre de recherche en santé publique.

Les partenaires :

DES QUESTIONS?

Catherine Chabot, coordonnatrice de recherche
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Cette étude bénéficie d’une subvention du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (435-2022-0406)